Le périnée : ce jardin secret

Le périnée : ce jardin secret

Le périnée, c’est quoi ?

Le périnée est un ensemble de 15 muscles qui se situent dans le bassin. Un plan superficiel au niveau des orifices (méat urinaire, vagin, anus) et un plan profond, en dessous et autour des organes génitaux et urinaires.

Le périnée, ça sert à quoi ?

On peut noter 4 fonctions principales :

  • La fonction de continence, celle qui vous permet de retenir vos urines et vos selles.
  • La fonction de soutient des organes. Sans le périnée, les organes auraient tendance à « tomber ».
  • La fonction de « trampoline ». Quand vous faites un effort (interne comme tousser ou crier, externe comme porter quelque chose de lourd ou courir) une pression s’exerce sur votre périnée, et celui-ci la renvoie par automatisme vers le haut afin de protéger vos organes.
  • Une fonction sensitive, qui vous permet d’avoir des sensations lors des rapports.

Et une fonction occasionnelle lors de l’accouchement : accompagner et aider la descente et les rotations du fœtus dans le bassin.

Le périnée, ce mal aimé

En général, les femmes ne se mettent à s’occuper de leur périnée qu’au moment d’une grossesse. En effet cet organe est prévu pour fonctionner de manière automatique, et donc pour se faire « oublier » dans la vie de tous les jours. Malheureusement, c’est souvent dans les moments difficiles qu’on en prend conscience : fuites urinaires, épisiotomie, descente d’organe, douleurs aux rapports …. Mal aimé, le périnée est souvent nié, oublié… alors qu’il assure finalement une fonction primordiale dans notre vie !

Le périnée dans la vie :

Tout au long de votre vie, pour assurer les fonctions décrites votre périnée doit être solide, tonique et fermé.

Au moment de la grossesse, plusieurs facteurs peuvent fragiliser le périnée dans son rôle : la progestérone qui « fatigue » (et ceci depuis le tout début de la grossesse) puis ensuite petit à petit le poids du bébé qui demande un effort plus important et exerce une pression plus importe et continue.

A l’accouchement, la pression et l’étirement du périnée par le passage essentiellement de la tête fœtale, puis la présence possible d’une déchirure ou d’une épisiotomie fragilise par traumatisme direct ces muscles.

A après l’accouchement, le retour à une situation normale prend plus ou moins de temps en fonction des éléments perturbateurs qui ont été présents. Si tout s’est passé physiologiquement, il faut environs 6 semaines pour que votre périnée soit « comme avant ».

Le périnée : comment en prendre soin ?

Tout d’abord, il faudrait écouter son périnée des nos plus jeunes années. Aller aux toilettes quand l’envie s’en fait sentir, ne pas se dépêcher, ne pas pousser ….

Apprendre à le connaitre à l’adolescence pour mieux le protéger plus tard.

Pendant la grossesse, le préparer à l’accouchement afin de le rendre plus « compliant » aux pressions et étirement de l’accouchement. Apprendre à pousser correctement.

Après la grossesse, toujours faire un bilan de son état après les 6 semaines. Et le cas échéant, pratiquer la rééducation du périnée pour réparation et/ou prévention.

Et enfin, en prendre soin toute sa vie, comme l’on prend soin des autres muscles de son corps mais aussi de ses dents, de ces cheveux …

Pour plus d’informations :

La pré-éclampsie

pré-eclampsie

La pré-éclampsie

Qu’est ce que c’est ?

La pré-éclampsie est une maladie obstétricale, trouvant son origine dans un dysfonctionnement du placenta. Elle touche environs 5% des femmes enceintes, et survient le plus souvent après 20 semaines d’aménorrhée (mais elle peut survenir à la fin, voire après l’accouchement, insidieusement ou brutalement).

La prééclampsie est l’association d’une protéinurie (protéines dans les urines) et d’une hypertension.

Elle est, dans sa forme la plus grave, à l’origine de naissances prématurées, de retard de croissance intra utérin, de morts fœtales, de décès maternels.

Il est donc important de la rechercher systématiquement lors des consultations médicales et des éventuels monitorings de surveillance de fin de grossesse.

Dépister et traiter

Les symptômes qui sont recherchés sont : hypertension, maux de tête, troubles visuels (mouches), acouphènes (bruits dans les oreilles), une douleur abdominale, des œdèmes brutaux et importants, pour ne citer qu’eux.

Si une pré-éclampsie est suspectée, un bilan sanguin, urinaire, voire une échographie, seront réalisés.

Le traitement actuel consiste surtout en une prise en charge de l’hypertension artérielle. Aucun traitement spécifique n’existe aujourd’hui.

Dans les formes légères et si les hypotenseurs sont efficaces, la grossesse peut se poursuivre à la maison avec des monitoring. Si c’est plus important, il y aura une hospitalisation et dans les formes graves avec complications, l’extraction de l’enfant par césarienne est pratiquée en urgence.

Et après…

Après l’accouchement, la surveillance de la mère continue pendant plusieurs jours et à long terme, la tension est contrôlée.

Lors d’une prochaine grossesse, la surveillance de cette pathologie sera minutieuse. Le fait d’avoir déjà eu une pré-éclampsie n’impose pas d’en refaire, même si le risque est plus élevé.

Depuis les années 2000, cette maladie est mieux connue, mieux dépistée. La recherche avance pour trouver des marqueurs spécifiques détectables au plus tôt.

 

 

Pour plus d’informations :

https://www.ameli.fr

https://www.inserm.fr

https://www.cnrs.fr

 

Tampon et santé

tampon

Tampon ! Quelle femme ne connaît pas ce mot ? Cette invention qui a fait de la femme une femme libre tout au long du mois… de l’adolescente, une ado qui n’avait plus peur de la séance de piscine… Bref une vraie révolution, oui ! Mais seulement sur le côté pratique car d’un point de vue santé, si au début les tampons étaient en coton, bien vite leur formule se transforma pour être plus absorbante, plus douce, plus…. synthétique et donc chimique !

Et puis, il y a les copines, les sœurs qui vous disent qu’elles utilisent celui-ci ou celui-là, « tu verras il est bien… » mais qui comme vous, n’ont jamais lu la notice. Celles-là n’ont donc jamais remarqué la petite phrase qui dit : « risque de syndrome du choc toxique (SCT) ».

Ce syndrome est potentiellement mortel et malheureusement très peu connu du grand public mais aussi des médecins. Du coup, pas d’information et un diagnostic souvent tardif. Il se traduit par l’apparition brutale d’une forte fièvre, une très grande fatigue, des vomissements, une éruption, l’atteinte d’autres organes. Pour plus de détail, voir les liens ci-dessous.

Et puis ce n’est pas tout, dans les tampons, on trouve des traces de pesticides (et pas des bons en plus !), de produits chimiques interdits (en principe), de perturbateurs endocriniens … Les industriels vous diront qu’ils ne dépassent pas la norme autorisée, que ce ne sont que des traces. Certes ! Mais même à petite dose, vu que vous en utiliser environs 12000 dans votre vie, au final la dose n’est pas si petite que cela. De plus elle est en contact directe avec la muqueuse vaginale, une des plus absorbante du corps humain ! Bref si vous pensiez qu’un petit tampon c’est naturel, vous serez surprises !

Et pour finir en beauté, des soupçons pèsent sur la relation entre la dioxine qui serait contenue dans les tampons et l’endométriose. (Cf. voir le film)

Alors un tampon oui, mais bien utilisé ! On le change très régulièrement, toutes les 4 heures, on prend des tampons peu absorbants (car les petites gouttes que vous prenez pour une info sur l’abondance de vos règles ne sont en fait qu’un indicateur de risque du SCT (cf. lien sur le film) et on utilise des serviettes hygiéniques (bio pourquoi pas !) ou une « cup » le reste du temps…

Donc, mesdames, soyez libres certes, mais en bonne santé c’est plus facile, car une fois malade, sur un lit d’hôpital, on est plus vraiment libre !

Soyez les actrices de votre consommation, pas les spectatrices !

liens :

Syndrome du choc toxique :

http://www.merckmanuals.com

film : tampon notre ennemi intime :

https://www.youtube.com

N.B. : Pourquoi si peu de liens ? Parce que le sujet reste tabou, parce qu’il y a peu de chercheurs qui traitent de ce sujet, parce que le lien entre tampon et endométriose n’est pour le moment qu’une supposition, parce que les marques font tout pour ne pas donner la composition de leurs produits et surtout pas d’interview.

Le film « Sage Femme »

film sage femme

Le Film « Sage Femme »

Un film de Martin PROVOST, qui sortira en salle le 22 mars 2017…

A priori ce n’est pas un film sur la vie d’une sage-femme mais sur deux femmes pas si sages ??? Mais l’essentiel n’est pas là. La profession est quand même présentée et cela permettra peut-être de fixer le nom de notre métier dans la tête du public…
Alors si vous souhaitez faire connaitre un peu plus notre belle profession, diffusez le message de ce film autour de vous.

En vous souhaitant une bonne séance cinéma, vive les sages-femmes !

http://www.allocine.fr

Journée internationale contre les violences faites aux femmes

violences femmes

Violences faites aux femmes : 25 novembre, la journée internationale

violences femmes

Aujourd’hui, le 25 novembre 2016, est la journée internationale contre les violences faites aux femmes. L’occasion de faire le point sur un phénomène loin d’être marginal mais pourtant méconnu est souvent passé sous silence.

En effet, on estime qu’une femme meurt sous les coups de son compagnon ou ex-compagnon tous les trois jours. Un chiffre alarmant et pourtant si réaliste… mais si cette estimation est souvent exploitée dans les articles, il ne faut pas négliger tout ce qui se passe à côté, toutes les autres formes de violence, toutes les femmes qui ne disent rien, tous les témoins qui ne réagissent pas…et les conséquences diverses qu’elles peuvent avoir se font sentir parfois sur plusieurs générations. Il est donc essentiel de ne pas se taire !

Les violences c’est quoi ?

Les Nations Unies ont défini la violence à l’égard des femmes comme « tout acte de violence dirigé contre le sexe féminin et causant ou pouvant causer un préjudice ou des souffrances physiques, sexuelles ou psychologiques, y compris la menace de tels actes, la contrainte ou la privation arbitraire de liberté, que ce soit dans la vie publique ou la vie privée. »

Voici une petite liste non exhaustive de ce qu’on nomme « violences faites aux femmes »:

  • La violence domestique et perpétrée par un partenaire
  • L’exploitation économique
  • La violence affective, psychologique
  • L’exploitation sexuelle et la traite sexuelle
  • Les crimes d’honneur
  • L’infanticide des filles
  • La violence sexuelle et le harcèlement sexuel
  • Les mutilations génitales féminines
  • Le mariage forcé et précoce

Que peut on faire ?

Osez parler, osez dénoncer, et informer ! La sage-femme peut être un interlocuteur privilégié pour parler de son quotidien, surtout lors de la grossesse qui est un moment de fragilité psychologique particulier, où les émotions peuvent resurgir, où parfois on se sent aussi la force de se battre pour protéger son (ses) enfant(s).

La sage-femme peut vous écouter, vous soutenir et vous orienter vers les démarches éventuelles. Elle n’est en aucun cas un décisionnaire ni un acteur de justice, mais est là pour les femmes, quelles qu’elles soient, et garde le secret professionnel.

Alors si vous connaissez quelqu’un victime de violence, ou si vous-même êtes victime, sortez de ce cercle du silence !

Quelques liens :

http://www.stop-violences-femmes.gouv.fr/

https://www.w4.org/fr/violence-contre-les-femmes

http://france3-regions.francetvinfo.fr

Alimentation et grossesse

alimentation et grossesse

alimentation et grossesseAlimentation et grossesse…tout un programme !

Vous êtes enceinte, félicitations ! C’est la rentrée après des vacances bien méritées où vous vous êtes peut-être un peu lâchée sur les glaces, la mayo lors du barbecue… malgré les salades, on va dire que votre alimentation n’était pas des plus « théoriquement correcte » !

Alors voilà la bonne résolution pour septembre, reprendre le droit chemin avec votre alimentation pour ne pas prendre 20 kg à la fin de la grossesse et pour que personne, vous et bébé, ne manque de rien !

Vous entendrez souvent « ressers toi, vous êtes deux ! ». C’est très gentil mais attention… il ne faut pas manger deux fois plus, mais deux fois mieux !

Vous aurez peut-être des goûts bizarres. Vouloir une fondue en plein été, ou du melon en plein hiver. La pomme c’était votre fruit préféré et là vous ne pouvez plus en voir une sans avoir la nausée. Vous aurez envie de manger tout le temps ou très peu … bref votre appétit risque de changer. Et vous risquez de vous carencer car bébé va puiser dans vos réserves pour se satisfaire si votre alimentation n’est pas équilibrée !

Comment faire ?

(conseils de base dans le cas d’une grossesse sans pathologie particulière)

Tout d’abord on varie ! Des pâtes, du riz, des légumes secs, du poisson, de la viande, des fruits, des légumes, des laitages… Et on se fait plaisir dans la limite du raisonnable. Un carré de chocolat le soir n’a jamais fait de mal à personne, la tablette si !

  • Le poisson : plutôt gras comme la sardine, le thon, le saumon (bio de préférence pour éviter les antibiotiques et la pollution)…2 fois par semaine c’est l’idéal. Cela vous apporte de l’iode, de la vitamine D pour assimiler le calcium, et du fer sans oublier plein d’oméga 3 très intéressants.
  • La viande : pour le fer surtout, mais bien cuite, surtout si vous n’êtes pas immunisé contre la toxoplasmose ! À varier avec le poisson et une fois par jour c’est suffisant.
  • Les légumes secs : pois chiche, lentille… riches en vitamine B9 (folates) et fer, ils sont aussi sources de fibres, de minéraux et permettent de bien se rassasier. Plusieurs fois par semaine sans soucis.
  • Les fruits et les légumes : à volonté et à chaque repas. Les agrumes sont essentiels car ils vous apportent de la vitamine C bénéfique pour assimiler le fer d’origine végétal. Le cresson, les épinards…sont plein de fer.
  • Laitage : 3 fois par jour et les varier. Sources de calcium, ils sont utiles pour la construction des os de votre bébé et pour éviter que celui-ci ne pioche dans votre réserve ! Et si vous n’aimez pas les yaourts… pensez aux eaux minérales.
  • Les féculents : à tous les repas afin de vous apporter de l’énergie pour la journée et pour vous éviter d’avoir faim dans une heure ! Complets de préférence pour avoir un maximum de vitamines et de fibres.

En supplément

Les collations sont là en complément, elles ne sont pas obligatoires. À vous d’ajuster en fonction de votre faim, de votre activité et de votre alimentation. Si vous n’avez pas de carences, si vous tenez la demi-journée sans problème, alors la collation n’est pas nécessaire.

Si vous êtes végétarienne, avez du diabète, êtes enceinte de jumeaux ou plus, si vous souhaitez allaiter… bref si votre situation présente une particularité, alors ces conseils ne suffisent pas. Il faut consulter votre médecin ou votre sage-femme et au plus, un diététicien ou nutritionniste.

Pour aller plus loin :

http://inpes.santepubliquefrance.fr

http://www.ameli-sante.fr

Fermeture d’été

fermeture vacances été

Fermeture du cabinet pendant les vacances d’été.

Et oui, les sages-femmes aussi prennent des congés… cela permet de revenir en forme pour vous accompagner encore mieux !

Je suis donc absente du 6/08/16 au 28/08/16 inclus.

Les rendez-vous reprennent le lundi 29/08/16 des  13h30. Vous pouvez me laisser un message pour une prise de rendez-vous et je vous recontacte dans la semaine qui précède ma reprise.

Bonne grossesse, bon accouchement et bonnes vacances !

(pour les urgences, contacter votre maternité ou le 18)

Maisons de Naissance

maison de naissance

Les Maisons de Naissance

Les maisons de naissance sont des lieux pour accoucher « comme à la maison ». Si vous en chercher une, prenez votre mal en patience et soyez tenaces …

A l’heure actuelle, seulement 9 maisons de naissance sont en fonctionnement et « à l’essai » . En effet en décembre 2015 paraissait la liste des lieux qui ont eu l’autorisation d’expérimenter ce mode d’accueil. (Paris, Vitry sur-Seine, Castres, Grenoble, Baie-Mahault (Guadeloupe), Saint-Paul (La Réunion), Bourgoin-Jallieu, Sélestat, Nancy). L’expérimentation de 5 ans sera évaluée au bout de 2 (fin 2017) et en 2020 nous saurons si le projet se poursuit et abouti à d’autres créations…croisons les doigts !

En attendant, pour les novices, quelques notions sur ces maisons de naissance :

Qu’est-ce que c’est ?

C’est un lieu qui permet d’accueillir les couples attendant un enfant, afin d’y être suivi par une sage-femme tout au long de la grossesse et d’y accoucher avec le soutien de cette sage-femme (suivi global, différent du suivi semi global où l’accouchement se passe à la maternité) et d’une collègue (le projet expérimental retient la présence obligatoire de deux sages-femmes lors de la naissance). Un lieu intime et rassurant où le merveilleux de ce moment à toute sa place.

Qui peut accoucher dans les maisons de naissance ?

Les femmes pouvant être suivies ne doivent présenter ni pathologie ni grossesse à risque. La sélection est stricte, comme pour un accouchement à la maison. En effet, la maison de naissance est un endroit très peu médicalisé, le seul lien médical étant la sage femme ! Pas de gynécologue, pas d’anesthésiste, pas de matériel médical à outrance. Le but recherché étant de répondre à un souhait d’accouchement le plus naturel possible mais sécurisé.

Pour en savoir plus :

http://www.ordre-sages-femmes.fr

https://maisonsdenaissance.wordpress.com/

http://ciane.net/

Les articles disponibles :

http://www.femininbio.com

http://information.tv5monde.com

Le Massage Bébé

massage de bébé

Le saviez-vous ? Le toucher est le premier sens à se développer chez le fœtus. Les premiers récepteurs (non encore connectés au cerveau) apparaissent vers 1 mois autour de la bouche mais ce n’est qu’à la fin du 6ième mois de grossesse que bébé peut explorer cette sensation sur tout son corps.massage bébé

La peau est l’organe le plus étendu du corps humain, c’est donc celui qui communique le plus avec son environnement. Selon les anthropologue, dont le Dr Ashley Montagu, l’homme ne peut survivre sans le toucher, c’est un besoin fondamental.

C’est la première source d’expression. Il est facile de s’en apercevoir lorsqu’on observe un tout petit : il cherche le contact, en particulier celui de sa mère.

Masser son bébé est donc un moment de partage, de communication mais aussi de découverte des limites de son corps pour le nourrisson. Avec le toucher on peut relaxer, développer les sens cognitifs, apaiser, aider à dormir… Le massage n’est pas un exercice difficile. Il suffit d’être à l’écoute de son bébé, de ses mains, de ses envies. Certaines techniques permettent de traiter les petits mots du quotidien (transit difficile, colique, reflux…).

Mais avant tout, masser son bébé, c’est apprendre à s’aimer, à s’écouter et passer un moment agréable. C’est un moment de relation privilégiée.

Pour en savoir plus :

  • Association Française du Massage Bébé (AFMB)

http://www.massage-bebe.asso.fr

  • Association Edelweiss

http://www.massage-bebe.fr

Le congé paternité

congé paternité

Le congé paternité pour qui ?

le conge paternitéLe congé de paternité est accessible à tout salarié et ce quelque soit le type de contrat et la durée de l’ancienneté dans l’entreprise. Tous les pères peuvent en bénéficier : le père de l’enfant quelque soit la situation familiale (pacs, mariage, divorce….) et même si le « papa » n’est pas le père de l’enfant mais qu’il vit avec la mère (pacs, mariage, vie maritale). De plus, il est possible d’y avoir droit quelque soit le lieu de naissance, et que l’enfant soit à la charge ou non du père.

Le congé paternité quelle durée ?

Il dure 11 jours consécutifs au plus (samedi, dimanche et jour férié compris) pour la naissance d’un enfant ; 18 jours consécutifs au plus pour une naissance multiple. Ce congé n’est pas fractionnable. Il s’ajoute évidement aux 3 jours d’absence autorisés prévus par le Code du travail. Il peut débuter tout de suite après ces 3 jours ou plus tard, mais impérativement dans les 4 mois qui suivent la naissance.

Le congé paternité : quelles formalités auprès de votre employeur ?

Un mois au minimum avant la naissance vous devez informer votre employeur de la date et de la durée de votre congé. Si ce délai est bien respecté, il ne peut pas le refuser et il faudra aussi son accord pour le décaler (parlez-en avec lui dès le départ, étant donné qu’on ne peut pratiquement jamais prévoir la date d’accouchement !! ). Il est conseillé de le faire par lettre recommandée.

Plus d’info sur les formalités, les cas exceptionnels :

http://www.ameli.fr/votre-conge-de-paternite-et-d-accueil-de-l-enfant

La sortie précoce

sortie precoce

La sortie précoce de la maternité.

sortie precoceVotre séjour à la maternité dure en moyenne trois jours. par exemple si vous accouchez le lundi, vous devriez pouvoir sortir si tout va bien pour vous et votre bébé, le jeudi. Parfois, parce qu’on a des enfants à la maison, parce qu’on se sent bien, parce qu’on ne se repose pas assez à la maternité en chambre double…. bref pour plein de raisons personnelles, certaines femmes souhaitent ce qu’on appelle un retour précoce à domicile. C’est à dire qu’elles demandent à sortir plus tôt.

Ceci est normalement possible partout mais il y a des conditions à respecter :

  • que le bébé aille bien (c’est donc le pédiatre qui donnera son accord)
  • que vous alliez bien
  • et qu’une visite à domicile soit programmée avec une sage-femme libérale le lendemain de votre retour, pour assurer la continuité des soins pour vous et votre bébé.

En principe et dans l’idéal, cela doit être un projet déjà évoqué avec votre gynécologue afin de pouvoir vous mettre en contact avec la sage-femme qui viendra vous voir (si vous n’en avez pas déjà une évidement). Maintenant, rien ne vous empêche de le demander pendant le séjour, juste après votre accouchement, mais il faudra que vous puissiez fournir le numéro et le nom d’une sage-femme libérale.

Toute les sorties précoces ne sont pas autorisées par le personnel soignant, elles sont conditionnées par votre état de santé et celui de votre bébé, ainsi que par certains examens à réaliser à la maternité.

Bref, sortir plus tôt de la maternité est possible, mais cela se prépare. N’hésitez pas à en parler à votre médecin ou votre sage-femme.

Journée de la femme

journée de la femme 8 mars

8 mars 2016

journée de la femmeA l’occasion de la journée de la femme, ce 8 mars 2016, il est bon de rappeler que l’égalité pour les femmes n’existe pas encore partout dans le monde… et même chez nous.

Alors aujourd’hui, une pensée pour chacune d’elle, mère, fille, grand-mère, âgée, jeune, mariée, célibataire, européenne, africaine, new-yorkaise, chinoise, petite, grosse, handicapée, surdouée… et toutes les autres bien sûr !

Que cette journée fasse avancer les choses, et que dans 50 ans, elle n’existe plus ! Cela sera la vraie victoire, nous serons alors tous égaux en droit… avec nos différences évidentes !

Bonne journée à toi, femme qui me lit !

Le don de sang de cordon

don de sang de cordon

Donner son sang, tout le monde connaît… mais donner celui du cordon ombilical, ça c’est plus rare… et pourtant il est jeté après l’accouchement alors qu’il est riche en cellules souches !don de sang

Les cellules souches sont des cellules qui permettent de fabriquer d’autres cellules plus spécifiques. Dans ce cas-ci, des cellules du sang : globules rouges, blancs, plaquettes. Or c’est justement ce dont ont besoin les personnes atteintes de leucémie, lymphome, drépanocytose… pour espérer guérir. C’est donc bien dommage qu’il devienne un déchet !

Alors, si vous êtes d’accord, vous pouvez dire : « je souhaite donner le sang placentaire lors de mon accouchement ». Ce geste peut sauver des vies.

Pour ça, il suffira d’un consentement écrit, et d’une prise de sang, tout comme lorsque vous donnez votre sang de façon classique. Ce prélèvement se fait une fois le cordon ombilical sectionné, donc après la naissance de votre bébé. Il ne gène en rien l’accouchement et les suites. Et de toute façon, si votre état ou celui de votre bébé demande une vigilance exceptionnelle, l’attention du personnel se portera sur l’urgence et non sur le don.

Vous me direz, mais comment savoir si je peux le donner ? Il existe effectivement quelques contre-indications au don de sang de cordon, c’est pourquoi un questionnaire médical sera rempli avec l’aide de votre gynécologue ou de votre sage-femme. Pour faire simple, les maladies génétiques, les pathologies auto-immune, un père inconnu, un bébé prématuré, de la fièvre pendant l’accouchement… font parti de la liste des causes qui empêchent le don. Donc, finalement, presque tout le monde peut donner !

Comme tout les autres dons, il est anonyme et non rémunéré. En France, il est aussi impossible de demander à ce qu’il soit gardé pour votre propre enfant, au cas où.

Alors voilà, donner la vie peut sauver des vies ! Soyez généreux, donner le sang de cordon lors de votre accouchement. Prenez contact avec votre gynécologue ou votre sage-femme et ce dès le 4ieme mois de grossesse si vous le désirez !

Pour en savoir plus :

http://www.dondesangdecordon.fr

Bienvenue !

bebe

bebe_rondBienvenue à toutes et à tous,

Je me présente, je suis Julia Guenot-Mazuc, sage-femme libérale à domicile, et après trois ans en collaboration à Juvignac, je suis nouvellement installée sur la commune de Montpellier. Souhaitant que vous puissiez me connaître un peu avant notre future rencontre, j’ai décidé de me lancer dans la création d’un site internet. Celui-ci vous permettra au fil de la navigation de connaître mes prestations, de consulter des informations pratiques, et de découvrir des actualités diverses et variées en lien avec mon métier. Les actualités arriveront petit à petit. J’espère que ce site vous plaira et que cela vous donnera envie de me rencontrer dans le cadre de vos projets de vie, d’enfant. Alors n’hésitez pas à me contacter. Bonne navigation.