Tampon ! Quelle femme ne connaît pas ce mot ? Cette invention qui a fait de la femme une femme libre tout au long du mois… de l’adolescente, une ado qui n’avait plus peur de la séance de piscine… Bref une vraie révolution, oui ! Mais seulement sur le côté pratique car d’un point de vue santé, si au début les tampons étaient en coton, bien vite leur formule se transforma pour être plus absorbante, plus douce, plus…. synthétique et donc chimique !
Et puis, il y a les copines, les sœurs qui vous disent qu’elles utilisent celui-ci ou celui-là, « tu verras il est bien… » mais qui comme vous, n’ont jamais lu la notice. Celles-là n’ont donc jamais remarqué la petite phrase qui dit : « risque de syndrome du choc toxique (SCT) ».
Ce syndrome est potentiellement mortel et malheureusement très peu connu du grand public mais aussi des médecins. Du coup, pas d’information et un diagnostic souvent tardif. Il se traduit par l’apparition brutale d’une forte fièvre, une très grande fatigue, des vomissements, une éruption, l’atteinte d’autres organes. Pour plus de détail, voir les liens ci-dessous.
Et puis ce n’est pas tout, dans les tampons, on trouve des traces de pesticides (et pas des bons en plus !), de produits chimiques interdits (en principe), de perturbateurs endocriniens … Les industriels vous diront qu’ils ne dépassent pas la norme autorisée, que ce ne sont que des traces. Certes ! Mais même à petite dose, vu que vous en utiliser environs 12000 dans votre vie, au final la dose n’est pas si petite que cela. De plus elle est en contact directe avec la muqueuse vaginale, une des plus absorbante du corps humain ! Bref si vous pensiez qu’un petit tampon c’est naturel, vous serez surprises !
Et pour finir en beauté, des soupçons pèsent sur la relation entre la dioxine qui serait contenue dans les tampons et l’endométriose. (Cf. voir le film)
Alors un tampon oui, mais bien utilisé ! On le change très régulièrement, toutes les 4 heures, on prend des tampons peu absorbants (car les petites gouttes que vous prenez pour une info sur l’abondance de vos règles ne sont en fait qu’un indicateur de risque du SCT (cf. lien sur le film) et on utilise des serviettes hygiéniques (bio pourquoi pas !) ou une « cup » le reste du temps…
Donc, mesdames, soyez libres certes, mais en bonne santé c’est plus facile, car une fois malade, sur un lit d’hôpital, on est plus vraiment libre !
Soyez les actrices de votre consommation, pas les spectatrices !
liens :
Syndrome du choc toxique :
film : tampon notre ennemi intime :
N.B. : Pourquoi si peu de liens ? Parce que le sujet reste tabou, parce qu’il y a peu de chercheurs qui traitent de ce sujet, parce que le lien entre tampon et endométriose n’est pour le moment qu’une supposition, parce que les marques font tout pour ne pas donner la composition de leurs produits et surtout pas d’interview.